Il est intéressant de s’interroger sur les « villes antiques d’Iran ». Elles sont issues de la diversité architecturale persane mais également de la spécificité des cultures iraniennes qui ont succédé à plusieurs royaumes d’Iran, l’ensemble allant du sud au nord de l’Iran, villes dont les monuments témoignent d’une période révolue. Si vous vous intéressez à l’histoire des villes iraniennes, attachez-bien votre ceinture, vous embarquez, en effet, pour la découverte de la société persane antique.
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Les villes antiques d’Iran témoignent de cette richesse historique. À l’heure actuelle, certains sont disparus, d’autres ne gardent que des traces résiduelles de leur antique splendeur et d’autres subsistent encore. L’Iran a de nombreuses vieilles villes. Ces villes anciennes, berceaux de l’histoire, de la civilisation, de la société perse ancienne possèdent encore des vestiges des Achéménides, des Parthes, des Sassanides, des autres royaumes iraniens disparus, mais non perdus de mémoire.
Partout en Iran, des restes de la Perse ancienne apparaissent. Il existe des villes antiques en Fars, à Bushehr, à Kerman, à Hamadan, ainsi que dans d’autres provinces, qui ont une histoire propre, tant par ses dirigeants que par son peuple, que par sa culture. Elles sont les témoins de la civilisation perse vivante depuis plus de trente siècles. En outre, certaines villes antiques iraniennes sont encore actives, même si elles ne sont plus à l’époque de leur grand âge d’hiérarchie.
Naqsh-e-Rostam
Les Iraniens des temps anciens, les Achéménides, les Parthes et les Sassanides de la Perse étaient assurément des Hommes heureux, honnêtes et prospères. Les Iraniens bâtirent des châteaux et habitations magnifiques pour leurs rois, pour leur Dieu et pour eux-mêmes. On trouve encore des traces des cités perses anciennes, solides et belles, des vestiges de la passion des Perses pour la lecture, l’enseignement, le culte et le progrès, mêlés aux traits culturels, cultuels et sociaux des architectes Perses anciens, n’ayant cessé d’y imprimer leur propre marque.
Persépolis
perse connaît trois royaumes antiques :
Le premier et le plus connu (royaume achéménide) est fondé par Cyrus le Grand, dont plusieurs villes antiques d’Iran portent encore les traces. L’époque achéménide voit le zoroastrisme s’épanouir en religion iranienne. Les cités achéménides se localisaient principalement dans la province du Fars. Les Achéménides transmirent de nombreux royalismes, chaque capitale sélectionnée pour une désignation précise : Suse pour les jours d’hiver (y’a chaud) et Hégmataneh pour les jours d’été (y’a frost). D’autre part, Pasargades et Persépolis sont capitales cérémonielles où se déroulent leurs célébrations telles que couronnements, etc.
Le second royaume irano-ancien, dit parthe, est fondé par Arashk Ier. Tisfoun, ville parthes, est la ville actuelle irakienne . Le dernier royaume iranien , le sassanide, a pour fondateur Ardeshir Babakan, vainqueur du dernier roi parthes ! Pendant quatre cents ans, les parthes dominèrent l’Iran, conservant la ville de Tisfoun en tant que capitale. Cette période voit l’essor du zoroastrisme et leurs nombreuses villes de l’Iran antique sassanide sont ornées de temples du feu de la sorte.
Tombeau de Cyrus le Grand
Au fond,de nombre facteurs ont contribué à faire le choix des capitales de l’Iran ancien. Certaines villes capiteuses étaient choisies pour leur climat (il est recommandé qu’un roi reste à l’abri des rigueurs de l’hiver et de la chaleur écrasante ), d’autres pour leurs monuments sacrés ou leurs values économiques , et encore d’autres en fonction de leur accessibilité géographique ou de leur distance des frontières ennemies.Cependant, les capitales de l’Iran ancien ne représentent qu’une partie du patrimoine urbain historique du pays. Plusieurs villes iraniennes sont même antérieures à l’Antiquité, parmi lesquelles figurent quelques-unes des cités perses les plus célèbres au monde :
Dans cet espace monumental fut fondée en polie par Darius le Grand l’une des capitales cérémonielles des Achéménides conçue pour prouver » je suis exceptionnel « ! Les architectes iraniens ont creusé la montagne comme on creuse pour construire, et ils érigèrent cette ville à l’angle de la montagne pour la protéger des tremblements de terre. Cela s’est fait en harmonie disent les archéologues avec les données naturelles de choisi, comme les montagnes et les plaines, pour réaliser une stratégie d’urbanisation optimum. Mais cette ville n’est pas pour la vie publique telle que nous la connaissons. Les historiens pensent que Persépolis est le lieu pour les cérémonies concernant le roi et ses vassaux. Une source historique évoque la célébration à Persépolis de deux fêtes des Iraniens (Nowruz – le nouvel an et Mehregan).
porte des nations
porte des nations
Bishapur, l’une des villes anciennes les plus en vogue en Iran, fut construite en 266 apr. J.-C., sur ordre de Shahpour Ier. Cette capitale de l’Iran antique était bâtie sur un terrain rectangulaire, avec quatre portes et deux routes qui traversent en deux. Bishapur était divisée en deux parties. La première zone noble comprenait le château, le temple d’Anahita, la salle des fêtes de Shahpour et d’autres lieux royaux, tandis que la seconde était cité publique (comprenant maisons, forums, bains, caravansérails etc.). Cette ville était protégée par de hautes montagnes, des rivières profondes et d’autres sites naturels environnants. On y trouve de nombreux vestiges historiques et anciens, typiques des villes antiques d’Iran tels que:
Ancienne ville de Bishapur
Suse est l’une des villes antiques d’Iran les plus emblématiques, riche de vestiges de plus de 4000 ans. la ville de Suse (Shush) est une ancienne capitale de l’Iran, située dans la province du Khouzestan, qui fait toujours l’objet d’études après plus de 4000 ans, tant Suse possède de vestiges et de monuments historiques qu’un livre devrait leur être consacré. Le château le plus visité de cette ville est le château d’Apadana, le château acheménide. D’autres vestiges étonnants de Suse et du centre de l’entité qui l’entoure sont :
suse
Cette cité fut construite au VIIe siècle avant J. C. et était la capitale du royaume des Mèdes. De nombreux vestiges et objets historiques ont été retrouvés, de quoi inspirer Laura Croft (LOL). Hegmataneh (ou Ecbatane) connue dans l’Antiquité sous le nom d’Ecbatana et se trouve aujourd’hui à Hamadan Hegmataneh, cette citée antique irano-médique, abrite un musée où se mêlent avec bonheur plusieurs objets antiques des Mèdes, des Achéménides, des Parthes et des Sassanides et des royaumes postantiques. La colline qui abrite Hegmataneh, à la marge de la ville de Hamadan, est le lieu où se dressent encore des ruines et des vestiges de la ville antique et des traces comportent des indices archéologiques et architecturaux qui éclairent bien au-delà des idées reçues sur l’aspect de l’urbanisme de l’époque. Les maisons des anciens Iraniens possédaient de vastes pièces, des couronnées et des salons, ainsi que d’un réseau harmonieux de rues et de canaux d’eau.
Dans la province de Bushehr au bord du golfe Persique, ancien port pittoresque déjà surnommée Taheri par les habitants, Siraf est active depuis plus de 1500 ans. Cette ville chirazienne présente des restes du royaume sassanide. À cette époque, elle était un port de commerce pour le royaume. Les marchands iraniens pouvaient partir vers les différents pays et les marchands de Rome, d’Asie ou d’Afrique venaient s’approvisionner en produits importés en Perse. Des vestiges historiques, tombes anciennes, etc., témoignent de la coexistence pacifique et sécuritaire de différentes religions dans cette ville. Certaines affirmations concernant des violents tsunamis, qui auraient englouti des parties anciennes de cette ville sous des eaux maritimes, ne peuvent faire oublier que de nombreux vestiges sont encore présents dans cette ancienne ville perse. Le cimetière, les grottes et les anciens trous en témoignent.
Ancienne cité de Siraf
Meybod fait partie des villes antiques d’Iran les plus remarquables d’une province de Yazd, elle se présente comme un sou de bonne mine dans le désert. Certains historiens affirment qu’elle a constitué le premier centre de sédentarisation. Le monument historique le plus apprécié dans la ville est le château de Narin. On évoque à ce sujet le fait qu’il aurait été le premier château gouvernemental au monde. Peut-être que ce caractère ancien a engendré des récits mythiques autour de ce château. Certains parlent d’un château construit par le prophète Salomon pour cacher ses trésors. Pour en savoir plus sur Meybod, sachez que la ville dispose d’un bon réseau de qanat et la nécessité de son accès à l’eau a favorisé une installation sédentaire des habitants.
Château de Narin Meybod
De Persépolis à Meybod, les villes antiques d’Iran vous plongent au cœur d’un patrimoine exceptionnel.
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