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Artisanat iranien

Artisanat iranien

Artisanat traditionnel iranien : un voyage au cœur du patrimoine persan

Excellence artisanale : Un regard attentif sur le patrimoine artisanal iranien

L’artisanat en Iran symbolise une connexion permanente entre tradition et innovation. Chaque produit — du tapis à la poterie — est porteur d’un héritage culturel enrichi au fil des siècles et des générations. Au-delà de leur fonctionnalité, ces objets sont aussi des histoires et le reflet d’un savoir-faire artisanal.

Dans le pays iranien, l’art résonne tant dans les espaces urbains que dans les espaces ruraux, qu’il y exprime une diversité de productions et de matériaux sans égale : miniatures, calligraphie, émail, mosaïques… Les artisans, privés de procédés mécaniques, conçoivent eux-mêmes, passionnément et avec maîtrise, en respectant des règles ancestrales. Par-delà leur objet « utilitaire », les objets ainsi rendus visibles sont des objets qui ne sont pas à consommer mais bien à porter la culture et l’art.

Cet article présente quelques-unes des œuvres d’art les plus connues des artistes iraniens, leurs talents et leur créativité.

1. Tissage de tapis,symbole de l’artisanat traditionnel iranien

Le berceau du tissage des tapis est l’Iran. En effet, la découverte du Pazyryk, le plus ancien tapis, dans les montagnes de Sibérie a conduit à mettre en relation son aspect et les tapis découverts à Persépolis ; or, cela feuillette une culture tisserande ancienne en Iran. Les tapis tissés dans les villes et centres régionaux comme Tabriz, Kerman, Machhad, Kashan, Ispahan, Naïn, Qom sont marqués par une osmose de techniques de tissage et de matériaux, couleurs, motifs de tissage bien équilibrés. Les manufactures urbaines comme celles de Tabriz ont joué un poids historique fondamental dans le renouveau de la tradition tisseuse après des périodes d’accalmie.

Les tapis tissés par les villages et la variété des tribus ont une très fine laine, des couleurs vives, élaborées et un motif traditionnel.

Les tisserands nomades et ceux des petits villages produisent souvent des tapis aux motifs plus audacieux, parfois plus bruts, considérés comme les plus authentiques et traditionnels de Perse, contrairement aux motifs artistiques et préconçus des grands ateliers. Ce caractère brut est alors le meilleur reflet de l’origine de la tradition textile. Les tapis Gabbeh en sont le type le plus connu.

2. Miniature persane

Miniature persane
Miniature persane

Les productions picturales iraniens les plus remarquables et conservées se rencontrent dans les manuscrits que l’on appelle « miniatures persanes ». Dans les miniatures persanes, les motifs ne rendent pas compte de la réalité. Les paysages proches sont dans la partie basse et les lointains dans la partie haute, aucun d’eux n’est présenté de face.

3. Poterie

Poterie

Il s’agit de la technique qui permet de fabriquer des pots ou de la poterie à partir de matériaux céramiques, c’est-à-dire à partir de terre. L’argile est la terre la plus recherchée pour cette industrie. Les poteries sont aujourd’hui fabriquées dans presque toutes les villes d’Iran, comme à Gonabad, Lalejin à Hamedan, Meibod à Yazd, Shah Reza à Ispahan, Zanvar en Azerbaïdjan, Kalporgan au Sistan-Baloutchistan, Jouibar au Mazandaran et Siahkal au Gilan.

4. Architecture

Architecture L'Iran

L’Iran est connu pour son architecture remontant au septième millénaire avant Jésus-Christ. Cet art s’est développé pour de nombreuses raisons, notamment religieuses.

La culture iranienne est très précieuse par rapport à l’architecture d’un pays et d’une région du monde à l’autre. Cette comparaison peut s’appuyer sur des dessins pertinents, des calculs mathématiques précis, le respect des différentes technologies et des enjeux scientifiques du processus de construction, des terrasses élevées, des piliers imposants et une multitude de conceptions qui illustrent la splendeur de l’architecture iranienne.

5. Musique

la musique du peuple iranien

Rappelons que la musique du peuple iranien est populaire 1000 ans avant notre ère, et que sont encore joués aujourd’hui des morceaux mélodieux, simples, facilement accessibles. Musique de référence pour une grande partie de l’Asie centrale, de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, de la Turquie et de la Grèce, Barbod et Nakisa sont les musiciens de l’ancien Iran.

6. Calligraphie

Calligraphie

La calligraphie est tout à fait répandue et même omniprésente, elle est centrale en tant qu’art visuel en Orient, le pays de l’islam et l’Iran. Calligraphie islamique et iranienne, d’une rare exceptionnelle beauté, elle conjugue harmonieusement tous ses éléments et ses segments. Les notions, d’une part, d’équilibre entre l’utile et le mobile, d’autre part d’équilibre entre le cadre et le contexte permettent de calquer cette forme aux différentes significations.

7. Minakari

Minakari

L’art du minakari, ou émaillage, est la miniature du feu et le procédé de décoration du métal et des carreaux à l’aide de la glaçure mina. Le minakari, ou émaillage, consiste à appliquer des pigments, à peindre, à colorer et à orner la surface des métaux à l’aide de couleurs brillantes qui sont fusionnées et décorées selon un motif complexe. Le mot mina est la version féminine du mot persan Minoo, qui signifie ciel. Mina fait référence à la couleur azur du ciel.

8. Tissu Termeh

Tissu Termeh,Artisanat traditionnel iranien

L’artisanat iranien, précieux et établissant des standards, est le tissu Termeh. Le Termeh est un des meilleurs tissus iraniens, connu de tous grâce à son motif Bete Jaqeh. Les fibres de ce tissu sont extrêmement fines et, ce tissu est fabriqué à partir de matières premières variés telles que le duvet, la laine ou la soie et se présente sous une variété de couleurs et de motifs. Au dos du tissu Termeh, la trame est lâche et dense et à sa surface, elle se révèle parfaitement lisse et uniforme.

9. Khatam

Khatam

Le Khatam est une sorte de polygone systématique à nombre de faces variables, constitué de divers éléments de couleur différente. On a recours à cinq, six, sept, huit ou dix éléments dans le khatam. Cette technique utilise plusieurs types de bois, des os, certains métaux et des coquillages comme principaux matériaux du khatamkari. La date exacte de l’apparition du Khatam Kari n’est pas connue, mais selon les preuves, elle remonte à la période safavide.

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